Vendredi 13
Il était impensable de ne pas rendre un hommage aux trop nombreuses victimes des actes barbares qui ont ensanglanté Paris la nuit de vendredi dernier, dont beaucoup de jeunes, hélas !
Il n’était pas envisageable de ne pas manifester notre soutien à leurs proches si durement, et injustement touchés. Quel courage y-a-t-il à s’attaquer armé à des gens qui ne le sont pas et qui, de plus, ne s’y attendent pas ? On ne peut construire une société sur la haine et la violence. Ils veulent nous diviser, montrons-nous unis. Ils voudraient nous mettre à genoux, nous sommes debout. Nous ne voulons pas d’un monde d’intolérance, et de fanatisme. On peut asservir les gens, on ne peut les empêcher de penser. Soyons déterminés à faire vivre des valeurs positives telles que la liberté, le droit d’expression, l’égalité des sexes, et des droits pour tous. Soyons attentifs aux autres et à leurs difficultés. Employons-nous à construire un monde harmonieux où chacun aura le cœur de mieux connaître son voisin et de partager avec lui. N’oublions pas que c’est la différence de l’autre qui nous enrichit. Je propose à ceux qui le souhaitent de nous donner la main pour cette minute de silence, comme une chaîne symbole de solidarité et de fraternité qui nous unit face à ces évènements inacceptables.
Par cette parénèse, et ces mains liées, ils se sont tus, et ont envoyé un souffle de vie, à ceux qu’ont émis leur dernier ce vendredi 13 novembre, mémorable.