Trente ans de Présidence
Après 30 ans de présidence
Beaucoup d’amitié autour de Jean-Pierre et de Doude
Après trente années d’une présidence aux multiples exigences, Jean-Pierre Dubreuil a remis la casquette (et le vélo ?) de la fonction à Martine Vivès.
Empressons-nous de le préciser ; rassurons nos amis : Jean-Pierre ne quitte pas la rue Pastre. Il reste au C.A., au bureau et nous sommes déjà plusieurs prêts à l’aider…à ne pas s’ennuyer dans son nouveau statut et son expérience nous sera précieuse.
Dans une association aussi en vue dans la ville, un tel changement ne passe pas inaperçu, et c’était pour le Cercle l’occasion d’exprimer ses remerciements à celui qui s’est tant impliqué, et de lui témoigner ainsi qu’à Doude toute notre affection ; une manifestation d’affection souvent émue, qui dimanche dans la salle René-Jalle a réuni près de 80 personnes.
« Un énorme travail »
On attendait des souvenirs touchants, profondément ancrés dans les mémoires, et il y en eut.
Mais d’abord Martine Vivès a souligné le dévouement « un énorme travail : pour le mesurer, relisez le bulletin de ces trente années » et insisté sur le fait que « le Cercle n’a jamais perdu ses valeurs ». La nouvelle présidente « commence à mesurer l’étendue de la tâche » mais rappelle que Jean-Pierre reste actif dans l’association.
« Le symbole de nos valeurs »
Maurice Ravanne, ancien président du Cercle s’est placé, non sans humour, sur le terrain d’une amitié née autrefois d’une rencontre dans une salle des professeurs, la sympathie, les premiers échanges, les colos, le Cercle laïque dans lequel Maurice Ravanne était déjà très engagé. Jusqu’à l’adhésion de Jean-Pierre et de Doude, celle-ci dans l’atelier de poterie qu’elle allait animer pendant de longues années. Théâtre, bien sûr, Université populaire : « Le cercle était une ruche bourdonnante d’activité » et Jean-Pierre « est devenu le symbole de nos valeurs ».
Evocation pleine de sensibilité de Claudine Biou, qui fut longtemps la secrétaire administrative et qui a parlé de « la grande qualité du travail »
Michel Charron est ensuite parti de sa relation professionnelle avec Jean-Pierre, « relation de complicité » au service d’élèves en grande difficulté. Et puis le Cercle, l’important travail de formation et de communication qu’ils ont effectué ensemble. Sans oublier l’engagement de Jean-Pierre avec les Amis du théâtre et toutes les qualités qu’on lui connaît.
« Je te dois beaucoup »
On a écouté enfin Naïma M’Faddel N’Tidam, adjointe au maire de Dreux dont l’intervention avait, elle aussi, le caractère d’un témoignage personnel, tant il est vrai que la personnalité, l’ouverture d’esprit de Jean-Pierre ont marqué profondément ceux qu’il a été amené à côtoyer. Drouaise de toujours, Naïma M’Faddel N’tidam a autrefois vécu les évènements historiques qui ont marqué la chronique municipale de Dreux et elle a dit ce que Jean-Pierre a su lui apporter: « Je te dois beaucoup, tu es un modèle de tolérance, de valeur républicaine. C’est grâce à toi que j’ai pu me libérer ».
« Grâce aux bénévoles »
Très ému, Jean-Pierre n’a pas « le sentiment d’avoir fait un travail considérable ; ça correspondait à ce qui m’intéressait et qui m’intéresse encore ». Et il ajoute : « Ce qui fait que le Cercle fonctionne, c’est qu’il peut compter sur ses bénévoles. Il y a des réunions auxquelles je n’avais même plus besoin d’aller ». Il citera en particulier l’équipe d’animation de Madeleine Robinet ; il se dit aussi « très fier » de ce que ce soit Martine Vivès qui lui succède.
Il a ensuite reçu le fruit d’une collecte faite dans le Cercle et Bernadette Mauro qui anime la section de modelage lui a remis l’œuvre qu’elle lui a consacré, un buste fort bien venu, un vrai Jean-Pierre bon pour affronter le temps. Puis, avec son fils Benjamin, il a interprété un sketch particulièrement réjouissant, excellent point final de cette première mi-temps.
Car il y en eut une deuxième. Celle-ci allait se dérouler autour du grignotage et du verre de l’amitié préparés avec diligence par l’équipe d’animation, complétés par les plats apportés par les uns et les autres et qui ont été semble-t-il bien appréciés. Car la soirée s’est poursuivie jusqu’à une heure avancée, tant il y avait de souvenirs à faire revivre.
Comme Jean-Pierre ne nous quitte pas, nous ne lui souhaiterons pas « Bonne retraite » mais nous nous réjouissons de savoir qu’il ne sera plus désormais sous pression et pourra mieux profiter de ses journées avec Doude, dont il a été rappelé à plusieurs reprises que sans son accord, sa participation, sa patience, rien n’aurait été pareil.
Egalement dans la salle :, Simon Fontana, adjoint au maire de Vernouillet, Christian Matelet, maire de Ouerre, Roselyne Foucaud ancienne présidente de la Ligue de l’Enseignement d’ Eure-et-Loir, Raymonde Richard, responsable des Débats drouais, Jean-Claude Tiafumu, président de l’A.D.E.C., Jean Thenaisy, président de Mai Pourquoi à Nogent le Rotrou, le comédien François Borysse, qui a fait ses débuts avec la troupe du Cercle ; sans doute en oublions nous. Que ceux-ci nous pardonnent…