Poème de décembre 2017
Courir le monde
Par la seule magie de leurs noms
Il est des villes perdues ou non
D’Aden à Zanzibar
Qui chantent dans nos mémoires
Oh cette rumeur de l’inconnu
Au coin des rues de la terre
A Samarcande comme à Shanghaï
Avant même que d’y être
Le refrain qui a ouvert la route
Parle au cœur et aux songes
De Tombouctou, de Bénarès, de Louxor
Et d’Antioche-sur-Oronte
C’est à l’oreille aussi
Qu’il faut courir le monde
André Velter