Poème du mois de mai : un poème de François Cheng
Il fait bon sur une margelle
S’asseoir quand arrive le soir
La pierre est tiède encore et fraîche
L’ombre – avant de tirer l’eau
Il fait bon sur une margelle
Aux tièdes mousses s’attarder
Uni à la fraîcheur de l’ombre
Contempler le dernier rayon
Du couchant qui tisse en images
Avec des aiguilles de pins
Sa brève légende dorée
François Cheng