Plongée dans l'Atelier Ecriture
12 / 01 / 2015 Les vœux
Cette année, le boulanger a cherché un modèle original de fèves à glisser dans ses galettes : il a choisi des crayons, tout petits, brillants, colorés…
Il est fier de son choix, original : peu de se confrères y auront songé, c’est ûr.
Et puis … et puis : tuerie de Charlie Hebdo, mobilisation générale, prises de positions, défense de la liberté de la Presse, de la liberté d’expression, du droit à l’humour, aux caricatures….
Les crayons fleurissent partout : sur les affiches, dans la presse, dans les dessins d’humour, sous toutes les formes. Comme des armes, des volontés qui se dressent, des symboles, des réserves d’idées, d’espoir, comme des artères porteuses de sang, de vie, de sens, d’espoir, de tristesse.
Pour l’originalité, c’est râpé, pense le boulanger, et pour les vœux … que dire ?
26 / 01 / 2015- 02-04
Votre devoir n’est pas correctement construit.
La citation est approximative : elle manque de précision. Il vaut mieux ne rien écrire dans ce cas plutôt que de ne pas la restituer avec exactitude.
L’ensemble est « fouillis » et manque de cohérence.
On s’en fiche de ce que vous pensez, de ce que vous préférez, de ce que vous aimeriez faire ; un devoir, c’est un devoir. Point. Pas de la littérature !
Quant à votre mode d’emploi, on croirait que vous l’avez emprunté aux notices de montage des meubles IKEA. Croyez-moi, avec de telles dispositions vous n’irez pas bien loin, mon petit gars.
La littérature n’est pas pour vous, et l’histoire encore moins. Je vous invite à vous atteler aux standards de la littérature classique ; cela vous fera le plus grand bien si vous voulez espérer sortir du cloaque où vous pataugez actuellement.
Bon courage, il y a du boulot !
Je ne note pas : cela n’en vaut pas la peine.
Ecrins
Les vacances dans les écrins furent merveilleuses à plusieurs titres. J’ai découvert la montagne avec son coté très aride et peu boisé. Je dirais même pas boisé du tout. C’est la première fois que j’effectuais des marches aussi raides pour aller au pied des glaciers. La montée était longue et relativement facile à contrôler par rapport à la descente qui était moins évidente pour tenir l’équilibre sans être entrainé dans une chute. La découverte du paysage par temps ensoleillé magnifique. Il n’était pas du tout rare de voir au loin avec quelle rapidité les bouquetins escaladaient les pentes et se retrouvaient au sommet.
Le soir en rentrant, à partir de 18 h au camping, tout le monde s’affairait à préparer la marche du lendemain. A partir de 20h 30, plus un bruit … même les enfants ne criaient pas à 20h 30 une impression de gens qui dormaient. Pour les 1ers levés vers 4 h du matin, pour les derniers que nous étions vers 6h3O en route pour découvrir un autre chemin de randonnée afin de profiter au maximum d’un autre sommet avant midi.
Jean Yves le 12 /10/2015