Martine Hadjadj nous écrit

Martine Hadjadj nous écrit :


Nous étions 20 à avoir répondu à l'invitation de Madeleine Robinet , grande organisatrice des festivités ,3 venus de Haute-Savoie, Loulou JALLE et sa soeur Annie, 2 des 3 petits-enfants de René JALLE et François Guille, le mari d'Annie et 17 venus de Bû, Dreux, Chartres, Tours, Créteil, Paris, Angers, Bruxelles et Rennes.

      Arrivés au Cercle en même temps que Jean-Pierre Dubreuil,d'où petite photo du groupe avec le Président dans la cour , devant la porte d'entrée.

Entrés dans la grande salle, poignées de mains, embrassades, on se reconnaît.Nous allons d'un groupe à l'autre, heureux de ces  retrouvailles.

On est bien mais...

       ...mais René, le mari de Madeleine veille, il  tapote sa montre devant Madeleine, il faut commencer ! Madeleine prend les choses en mains et annonce le programme qui débute aussitôt. D'ailleurs quatre gaillards aux cheveux blancs sont déjà assis sagement sur la scène.

Chacun dira,  à sa façon , ce que fut Monsieur Jalle, le comédien, le metteur en scène, l'homme des colonies de vacances mais aussi le prisonnier qui s'évade, le résistant de la première heure, un homme avec ses défauts et ses qualités.

François Boris,en petit clown rondouillard finira ses louanges par une pirouette et saluera son complice Michel Pédenon dans la salle,  Maurice  Ravanne nous fera chanter nos chants de colo. Un vrai bonheur ! Jacques Fouquet nous distillera « Pour faire le portrait d'un oiseau » de Prévert. un petit régal    de douceur ! Jean-Pierre Lesage vêtu de la blouse du paysan beauceron, la biaude, nous lira « Le foin qui presse de Gaston Couté, poème  ô combien émouvant sur la condition féminine à la campagne !

Puis viendra le groupe de débutants-comédiens qui décident de suivre à la lettre les directives du metteur en scène. Un même texte pour trois séquences burlesques suivies d'une dispute conjugale bien troussée.

Madeleine et trois consœurs, quatre voix aux timbres variés mettent en garde les filles qui veulent sauter à pieds joints dans la condition d'épouse. 'Vous mariez pas les filles, vous mariez pas ! » Belle solidarité !

Viennent  alors les discours officiels, trois discours concis, bien pensés, mettant en avant la laïcité. En me les remémorant , je pense à notre chant de colo « Faisons ici régner la Justice et la Fraternité. »  Ils disent un peu cela aussi ces discours !

Jean-Pierre, le maître de maison , discret, François Fillon, le Conseiller général enflammé et Monsieur le sous-Préfet , représentant le Préfet visiblement heureux de découvrir les gens du Cercle et leurs amis.

Apéritif-dînatoire copieux.Plein de petits plats variés. On se regroupe pour discuter. Comment va ton gars ? Et ton nouveau jardin ? Dis-donc toi, on ne devait pas se voir en juin ?Ah ! Ton anniversaire est le 28 novembre ?

Puis vient le dernier cadeau du Cercle. Les petites mains d'Eugène Labiche, pièce peu connue en habits belle-époque de Michèle, la costumière maison, mais aux idées si modernes. On en parle en rentrant chez nous après ces belles heures passées ensemble.

      Merci à vous tous, merci  au nom de notre band!

                                                                                                      Martine