André Velter
Au programme, des vers qui dépassent les enjeux purement littéraires. Des mots fréquentables, certes, mais qui se font comprendre, pour des propos chargés de sens. Depuis toujours, la poésie observe le monde avec un regard sans indulgence, revendique, s’oppose à tout ce qui rogne ses ailes (et les nôtres).
Après Andrée Chédid en octobre et avant Maram al-Massri en février, c’est André Velter dont nous avons, samedi 6 décembre feuilleté les pages.
Il a arpenté les sentiers du Tibet, crapahuté dans l’Himalaya, parcouru la mythique route de la soie, écouté avec respect la musique traditionnelle hindoue ou les poèmes des femmes pachtounes. Il a rendu des hommages très purs à la mémoire de son épouse, l’alpiniste Chantal Mauduit, morte dans l’Himalaya.
Mais il a aussi dirigé le Printemps des poètes, l’émission regrettée « Poésie sur paroles », la très populaire collection nrf/poésie Gallimard et l’on ne compte plus les préfaces, postfaces, hommages qu’il a écrits, les spectacles qu’il conçoit.
Entre l’absolu des rochers et de la lumière des hauts plateaux, et une activité parisienne débordante, deux visages pour un seul homme, et un talent qui assume les deux.
Pour nous, une soirée bien remplie, complétée par le traditionnel « tour de table » qui permet à chacun de lire un texte personnel ou le poème d’un auteur de son choix.
Prochain café poésie le le samedi 7février. En première partie : « Pourquoi j’aime… » Maral am-Massri.